1/ Le psychiatre
Le psychiatre est un médecin spécialisé en psychiatrie, il est préparé à traiter des maladies mentales sérieuses et à les traiter surtout à l'aide de médication. Certains psychiatres vont ajouter aux médicaments la psychothérapie qu'ils assument soit eux-mêmes soit en collaboration avec d'autres professionnels psychothérapeutes.nLe psychiatre est un médecin spécialisé, il n'a pas eu l'obligation ni de résoudre ses difficultés personnelles et relationnelles en psychothérapie ou en psychanalyse, ni d'être supervisé.nLa plupart du temps, en France tout du moins, le médecin psychiatre reçoit une fois par mois ou tous les deux mois; il vérifie et ajuste le traitement médicamenteux de son patient.nLorsqu'une personne est suivie en psychiatrie, il est souvent recommandé, mais pas dans tous les cas, de faire parallèlement une psychothérapie.
2/ Le psychologue
Il a étudié la psychologie et possède une formation universitaire spécialisée en psychologie centrée sur la compréhension du comportement humain et les différentes techniques aidant le client à comprendre puis à résoudre ses souffrances et ses difficultés personnelles.
On distingue le psychologue clinicien, psychologue expérimentaliste, psychologue du travail, psychologue scolaire, etc. Ceux qui ont une maîtrise de psychologie mais qui n'ont pas été acceptés dans aucun DESS, DEA, Master ni effectuée de stages obligatoires ne sont pas psychologues. Autrement dit pour être psychologue il faut être diplômé à minima d'un bac plus 5 en psychologie.nAujourd'hui rien n'oblige un psychologue à avoir fait une analyse ou une thérapie.nIl y a pourtant 2 raisons fondamentales pour lesquelles il est indispensable de savoir si le psychologue que vous allez consulter, a terminé sa thérapie ou son analyse. (A vérifier donc si possible avant d'entamer un travail thérapeutique).
A/ Il n'y a que lorsque l'on a "travaillé" sur soi même que l'on peut aider les autres à le faire. Ce travail est long et difficile, il est donc une bonne indication des (saines) motivations du psy.
B/ Un psy qui n'aura pas fait cela va obligatoirement amener ses propres difficultés, souffrances et autres désordres, durant son entretien avec le patient…
C / La supervision est obligatoire, parce que tout au long de sa vie, le psy a lui même des problèmes à régler, et il doit le faire en séance avec un superviseur. Par ailleurs, il arrive à tous les psy de rencontrer des difficulté avec leurs propres patients, des moments où il se pose des questions sur la meilleure aide à apporter à son client, voir à apprendre de nouveaux outils thérapeutiques... et il doit le faire avec un spécialiste: c'est la supervision. Cette supervision doit être régulière.
3/ Le psychothérapeute
Ce titre est dorénavant contrôlé, c'est la loi bachelot du 6 juin 2009 qui fixe les contours de ce métier. Avant cette réglementation, aucun programme universitaire ne permettait d'enseigner l'art de la psychothérapie. La psychothérapie désignant le travail de découverte de soi, d'amélioration de la qualité de vie et des relations d'une personne, les psychologues et les psychiatres se disent aussi parfois psychothérapeutes.nLes psychothérapeute sont en général formés à diverses techniques et approches comme la Gestalt thérapie, la PNL, l'analyse transactionnelle, la communication non violente, le psychodrame, l'hypnose, la psycho généalogie, la sophrologie, etc...nIl sont souvent plus directifs que les psychologues, plus dans le conseil et la recherche de solution. Le thérapeute intervient, fait beaucoup de feed- back, suggère, propose... le travail établi est très interactif.nLe titre de psychothérapeute et l'acte de psychothérapie n'étaient pas protégés par la loi, comme l'est l'acte médical par exemple. Certains psychothérapeutes n'ont pas la formation de base en psychologie, mais ont suivi une formation leur permettant de faire une "relation-d'aide" de qualité.
Profitant d’un « vide juridique », des particuliers sans formation médicale ou psychologique s’établissait chaque année à leur compte en s’instituant psychothérapeutes. En effet, la loi adoptée le 9 août 2004 se borne à définir « les conditions de formation théoriques et pratiques en psychopathologie clinique pour y prétendre.» Ces psychothérapeutes sans formation particulière revendiquent leur appartenance au « champ psy » au même titre que les psychiatres, les psychologues cliniciens ou les psychanalystes formés et supervisés dans le cadre d’une société reconnue. Ses éventuels certificats ou diplômes n’étaient pas, jusqu’à maintenant exigibles ou agréés par les pouvoirs publics pour l’autoriser à exercer.
Le Ministre de la Santé, Roselyne Bachelot a souhaité encadrer le titre de psychothérapeute pour éviter les dégâts psychiques liés à un exercice non qualifié de la psychothérapie. Le texte adopté au Sénat prévoit une formation théorique et clinique en psychopathologie accessible aux "titulaires d'un diplôme de niveau doctorat donnant le droit d'exercer la médecine en France ou d'un diplôme de niveau master dont la spécialité ou la mention est la psychologie ou la psychanalyse ou Doctorat de médecine". Le diplôme de niveau master pourra être délivré par un établissement d'enseignement supérieur dans le cadre de la validation des acquis de l'expérience (VAE). Cet article dispense bien évidemment les professionnels qui ont déjà acquis cette formation de la renouveler. Les professionnels justifiant de 5 ans de pratique de psychothérapie bénéficieront de dispositions transitoires ratifiées par décret.
4/ Le psychanalyste
Le psychanalyste ou analyste est la personne qui traite des patients confrontés à des difficultés d’ordre psychologique ou névrotique, au moyen de la discipline que constitue la psychanalyse. Il doit obligatoirement avoir effectué personnellement une analyse de plusieurs années. Sa formation est assurée dans le cadre de l’une des « sociétés » de psychanalyse ou « d’écoles » psychanalytiques affiliées à l’Association psychanalytique internationale (API). Le psychanalyste est soit un psychiatre ou un psychologue de formation ou a suivi une formation avancée en sciences humaines, (philosophie, sociologie ..). Cependant aucune disposition légale ne réglemente la pratique de la psychanalyse en France.nLe psychanalyste peut être médecin, psychologue ou psychothérapeute.nAucun diplôme n'est nécessaire. La seule condition est d'avoir suivi une psychanalyse. On distingue la psychanalyse freudienne ou lacaniennes.
5/ Le coach
Le coach et le conseiller en développement personnel vont aider à définir des objectifs et trouver avec leur client les moyens de les réaliser. Les efforts sont soutenus: le consultant encourage, il accompagne tout en gardant bien en vue l'objectif demandé par le client. Le terrain de prédilection du coach n'est donc pas celui de la "maladie " mentale et ou psychologique, il n'est pas outillé sur ce champ.nLes séances de coach ont lieu au fur et à mesure de la demande et peuvent s'étaler sur plusieurs mois, ponctuellement.nEn dehors de la supervision indispensable, la formation continue de votre consultant est un bon signe de sa vitalité et de son désir de se perfectionner en permanence. Regardez son CV afin de vérifier à quand remonte son dernier stage ou sa dernière formation. Un par an est bon rythme.
Le coaching se distingue clairement du mentorat par le positionnement. En coaching, l'accompagnant (« coach ») se situe aux côtés de la personne accompagnée (coaché) dans une position d'égalité. Le mentor est généralement un supérieur hiérarchique, a un rôle de guide, et agit dans le cadre de fonctions plus spécifiées.
Deux approches distinguent le coaching du mentorat :n- le recours possible à des techniques telles que la PNL, l'Analyse transactionnelle ou la Gestalt-thérapie. Il est à noter que certains positionnent le coaching hors de ce référentiel psychologique et situent ce métier plutôt dans un contexte centré sur l'atteinte d'objectifs ambitieux, comme dans le sport de haut niveau.n- le côté marketing de l'emploi du terme anglo-saxon, qui a pour but de faire apparaître cette activité sous un aspect « actualisé » ; en effet, des praticiens font remonter ces pratiques jusqu'à Socrate avec sa maïeutique. Néanmoins, une tendance de fonds consiste à préférer le terme "coaching professionnel" par "accompagnement professionnel".
Le coach est en position haute sur le processus de changement, mais en position basse sur le contenu pour aider la personne coachée à progresser en autonomie. Tandis que le mentorat suppose de la part de l'accompagnant une position haute, un statut de guide.
La confusion entre ces deux types d'accompagnement est induite par la traduction officielle du terme "coaching" qui est devenu dans sa francisation « mentorat ».
Il faut aussi distinguer le coaching - du conseil, d'une part : le coaching se situe du côté de la personne accompagnée, le conseil se situe du côté de l'organisation. - et de la psychothérapie, d'autre part : le coaching travaille une demande clairement identifiée sur le "ici et maintenant" sur une durée courte tandis qu'une psychothérapie travaille sur le passé dans une durée le plus souvent longue.